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En l'espace d'un an à peine, Willy Denzey s'est imposé comme le nouvel enfant chéri du R&B français. « Le Mur Du Son », « Number One », « l'Orphelin », le jeune artiste a délivré ses hits comme autant de jalons d'une carrière naissante mais déjà étonnamment riche.

Il était une fois l'ascension fulgurante d'un gamin volontaire et terriblement doué aux rêves size XL. Depuis sa banlieue parisienne, Willy se jette à corps perdu dans la musique. Une rencontre, un plateau télé, sans oublier des potes en or, le talent et le travail feront le reste. Denzey, comme l'interpelle alors déjà sa bande, a la gouaille du rappeur et le charme d'un crooner. Et si son look costume blanc, baskets, casquette fait craquer les filles, ses morceaux vont faire danser la France entière, 'bad boys' compris.

Car la voix et surtout le style de Willy font l'effet d'une bombe dans un paysage musical en panne d'idole. Le chanteur conquiert aussitôt la 1ère place chez un public qui découvre en Willy le témoin sensible de toute une génération, la leur. 150.000 albums et 700.000 singles plus tard, El Numéro Uno revient - déjà - avec un 2ème album. Entre temps, il est parti aussi à la rencontre de ses fans sur scène et s'est donné à fond du plus petit club de province au gigantesque plateau de "Génération Rap & R&B", tout en emmagasinant des impressions pour le nouvel album.

A 22 ans, Willy persiste donc et signe avec ACTE 2. De jeune prodige à artiste accompli, cet autodidacte franchit le pas avec assurance et remet sans hésiter son titre en jeu. "Les choses ont été tellement vite, j'essaie de tout vivre à fond et de me faire le plus de souvenirs possibles. "Pour ACTE 2, même si les instrumentaux de l'album nous ont pris beaucoup de temps, j'ai enregistré toutes mes parties en un mois. J'ai pris un rythme de croisière, sauf que c'est un rythme de dingue ! ACTE 2 c'est ma vision actuelle de la vie. Je referme un chapitre pour en commencer un autre. Et je pense déjà au 3ème volet..."

Acte 2 est sans aucun doute l'album de la maturité, mais pas forcément là où on l'attendait. Rarement sérieux, Willy tout au contraire se lâche et se dévergonde. Le player du mike met en scène un univers extrêmement visuel entre fantasme et réalité et laisse planer le doute... "C'est la continuité du 1er album, mais disons qu'après les plaisirs du coeur, voilà les plaisirs du corps. ACTE 2 est beaucoup'osé".

En effet si les filles et l'amour restent évidemment son sujet favori, le phrasé se fait plus sensuel, les mots plus crus, le tout servi sur des mélodies super sexy... ACTE 2 est truffé de sons mid-tempo, tantôt caressants, tantôt hypnotiques - Faut encore - que ça bounce ! Fidèle dans ses choix, Willy s'est de nouveau associé à Wayne Beckford, mais aux côtés du faiseur de hits made in USA, on découvre aussi NSI, venu de Toulouse, et qui lui délivre un son à la fois pointu et fédérateur.

Plaisirs, désirs, Willy repousse les limites de la séduction. Tour à tour voyeur et acteur, il abat l'as de coeur dans « l'Enjeu » (Enlève le bas) et remporte la mise entre érotisme flagrant et fausse candeur sur « Boo ». Mais la tension monte carrément d'un cran avec « Mon Aphrodite », délire torride digne d'un 9 semaines et demi.

Joueur, mais aussi provocateur à ses heures, Willy règle quelques comptes avec les jaloux sur « Donne-Moi Ton Phone », lance - quand même ! - quelques piques à ses amoureuses sur « Le Meilleur Comme Le Pire » (featuring NSI) et s'éclate avec son assoc' XS dans « Face au Combat » chaos verbal façon street fighters.

Audacieux et libertin, le jeune chanteur n'en demeure pas moins un tendre... Willy se dévoile fragile et romantique sur des ballades taillées sur mesure pour sa tessiture de lover. Une reprise originale du classique « Si Tu n'Existais Pas » (de Joe Dassin) ouvre le bal. Nostalgique, Willy raconte avec justesse les émois de l'adolescence dans « Donnez- Moi la Force », texte composé à 15 ans, époque où il écrit des chansons comme autant de pages d'un journal intime. Et c'est lui qui se met à genou dans « Je fais Le Serment ».

L'amour toujours, mais Willy, dont les parents ont un jour fui le Laos et la dictature, sait aussi trouver les mots pour raconter sa détermination d'artiste et l'attachement farouche qu'il porte à son libre arbitre. Lutter contre les injustices est une dimension chère à l'interprète de « l'Orphelin ». Et c'est en Homme Libre qu'il choisit de défendre la tolérance avec « C'est Ecrit Dans l'Histoire » (featuring Wayne) porté par une soul chaude et attachante.

Enfin, pour les fans et pour tous les autres, Willy offre 2 versions acoustiques, une du très épuré - et très puissant - « Hello » de Lionel Ritchie, l'autre de « Beauté », un des titres les plus délicats de son 1er album...

Ambiances softs ou électriques, le ton est donné et le public devrait s'approprier à coup sûr ce nouveau lever de rideau musical de celui qui rêve aujourd'hui les yeux bien ouverts...